Axe 1 - Intégrer la prévention des déchets dès la conception des produits et des services

Les conditions de réussite des mesures proposées
Selon vous, quelles sont les conditions de réussite de ces mesures ?
Axe 1 - Intégrer la prévention des déchets dès la conception des produits et des services
Selon vous, quelles sont les conditions de réussite de ces mesures ?
Jadou - 31 Octobre 2021 - 13h34
Selon moi, toute les choses à mettre en place, toute les réformes, toutes les mobilisations doivent avant tout être mise en place par les plus grandes entreprises. Evidemment que si chaque personne se mettait à agir individuellement cela pourrait changer les choses, mais nous savons tres bien que chaque personne ne sera pas aussi motivé les unes que les autres et que certaines ne pârticipêront pas. Il faut alors que les grandes entreprises (dont tout le monde fait appel au quotidien) fasse circuler une sorte de propagande et montrer l'exemple. Les utilisateurs n'auront limite plus le choix car pour consommer ils devront passer par cette procédure.
Jacques Fernique - 29 Octobre 2021 - 17h44
Du côté des particuliers, la prévention du gaspillage alimentaire, le réemploi d’objets du quotidien, les achats en vrac, l’emploi de la consigne lorsque c’est possible, et une meilleure gestion des biodéchets, sont autant d’actions qui contribueront à la réduction des déchets. Les produits ménagers réemployés et réutilisés ont augmenté d’environ 30 % entre 2014 et 2017 et s’élèvent à 1 million de tonnes.
Par ailleurs, les régions et EPCI qui assurent la planification de la prévention et de la gestion de l’ensemble des déchets, respectivement à travers les plans régionaux de prévention et de gestion des déchets, et le programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés, doivent impérativement accompagner et sensibiliser les populations en favorisant le réemploi et la réutilisation, ainsi que les acteurs de l’économie sociale et solidaire.
Ces actions ne pourront toutefois fonctionner sans la mobilisation des filières REP et des acteurs économiques.
Jacques Fernique - 29 Octobre 2021 - 17h41
Les objectifs du plan, calqués sur la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020, sont ambitieux. Ils devront être accompagnés d’une politique locale qui sensibilise les consommateurs, soutient les collectivités territoriales et oriente les entreprises, afin de parvenir à réduire de 15 % les quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant, et de 5 % les quantités de déchets d'activités économiques par unité de valeur produite, en 2030 par rapport à 2010.
Il est donc nécessaire que le Gouvernement alloue des moyens financiers et humains suffisants et adéquats, et mette en œuvre par des actions concrètes les dispositions législatives et réglementaires énoncées. On ne peut se satisfaire d’objectifs lointains et abstraits.
Le soutien du pouvoir public par des politiques locales et adaptées doit se faire de pair avec la coopération de l’ensemble des acteurs de l’amont et de l’aval : les consommateurs, les acteurs privés et publics.
Jacques Fernique - 29 Octobre 2021 - 17h37
Bien que cette 3ème édition de plan national pour la prévention des déchets soit saluée à plusieurs égards, elle suscite des inquiétudes et des questionnements, en particulier sur la probabilité que les objectifs qui ont été définis ne soient pas atteints.
Il est nécessaire de rappeler que les objectifs fixés dans le précédent plan n’ont pas été tenus. Certes, la quantité de déchets produits par an a baissé de - 4,6 % en 10 ans sur la période 2007-2017, mais des disparités existent selon les secteurs, et la plupart ont vu leur production de déchets grandir.
En outre, les déchets ménagers et assimilés ont vu leur production baisser de seulement - 1,3 % entre 2010 et 2018, un résultat bien insuffisant au regard de l’objectif de la loi de transition énergétique pour une croissante verte de 2015, qui préconisait une diminution de - 10 % entre 2010 et 2020.
BadMag74 - 29 Octobre 2021 - 09h18
Un groupe de boulangerie industrielle fonctionne comme ceci :
- Cuisson toute la journée pour approvisionner en permanence des rayons surchargés. le client de 18h doit avoir autant de choix que celui de 8h
- En fin de journée, abattage des prix pour écouler une partie de la surproduction
- le lendemain, vente à pris encore plus réduit
- pertes considérables mais les dons aux association d'aide alimentaire sont défiscalisés, ça donne bonne conscience
- éventuellement tri de ces déchets alimentaires pour valorisation organique, quand les salariés ont le temps, quand les locaux sont adaptés et quand c'est une volonté de la direction
- surtout beaucoup de ces produits alimentaires incinérés
Les clients adorent : c'est pas cher !
On peut se poser la question du coût de production de ces denrées industrielles et de la rémunération des agriculteurs en début de chaîne
Quelle société voulons-nous ? de la production agricole à la qualité alimentaire et la santé des gens ? profit capitaliste ?
BadMag74 - 29 Octobre 2021 - 09h07
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appui au commentaire BadMag74 - 27 Octobre 2021 - 11h02
Comment les mesures de ce plan vont pouvoir avoir du poids et de la crédibilité face au système de l'économie mondiale ?
cdidion - 27 Octobre 2021 - 19h16
Il y a des associations, qui regroupent de nombreux citoyens, qui font de nombreuses propositions intéressantes ; on nous sollicite pour apporter notre contribution sous forme de propositions... Et au final, qu'en restera-t-il ? Des mesurettes, seulement des mesurettes car il ne faut surtout pas changer le business actuel sous peine d'être taxé de radicalité et d'être qualifié d’Ayatollah vert ou d'Amish !
Il y a pourtant urgence à prendre des mesures... radicales ! Car nous allons dans le mur.
Bertrand Lozay - 27 Octobre 2021 - 11h51
Que l'état demande aux régions de mettre en place au niveau local la Redevance Incitative pour que le citoyen soit véritablement acteur sur le poids de ses poubelles : l'outil RI existe, il manque la volonté politique de l'appliquer. Seul levier pour vraiment viser la directive européenne et son 1er janvier 2024.
Gaelle MATURA CPIE82 - 27 Octobre 2021 - 11h22
Une obligation réelle et effective entre une production industrielle à grande échelle très génératrice d'emballage (sans même parler des produits eux même) et des effets d'annonce non suivi d'acte.
Obligation de supprimer les emballages inutiles par loi et décret d'application rapidement mis en place.
Eco-conception réelle et non effet de communication.
Remplacement des matière plastiques par des matières biodégradables.
Effort particulier sur le commerce en ligne et l'emballage des produits livrés.
Commandes publiques : obligation de réduction des emballages et de leur recyclabilité dans les appels d'offre et plus largement commande publique nettement orientée "écologie et économie circulaire"
BadMag74 - 27 Octobre 2021 - 11h02
Les missions de prévention et de gestion des déchets incombent aux EPCI, en traduisant à l'échelle locale les PNPD, PRPGD, SRADDET, FREC, PCAET... Ces différents plans permettent d'orienter et cadrer la politique publique locale en bout de chaîne pour gérer le déchets produit ou essayer d’impliquer le consommateur pour que celui-ci soit acteur dans ses choix de consommation.
Il y a dissonance entre la mise sur le marché du futur déchet et sa gestion en fin de vie. En effet l'éco-conception reste du volontariat d'entreprise, les accords sont également sur une base volontaire, quel intérêt réel pour un industriel à s'orienter vers de l'éco-conception, du durable, de l'intégration de matières recyclées, de la réduction d'emballage s'il n'y a pas un intérêt financier direct ?
Quelle est la réelle volonté de notre système actuel de production et de consommation à aller vers un modèle plus durable et moins impactant dans le contexte de mondialisation actuel ?
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